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 Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J]

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MessageSujet: Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J]   Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J] EmptyJeu 22 Avr - 21:46

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C'est dans un froissement de drap que je me réveilla. Je connaissais en ces temps-ci le sommeil léger. Je ne faisais plus toute mes nuits. Il suffisait d'un mouvement, juste d'un bruit dehors pour me tirer de mon petit sommeil. A quoi je pensais ? C'était une bonne question, que moi même je ne pouvais répondre. La mort de mon mari ? Les nombreuses relations que j'entamais petit à petit, mais qui se finissait toujours par un au revoir. Une existence réduite à être saoul presque tous les soirs, à dormir à moitié sur le bar et puis attendre qu'un homme vienne me chercher. Une vie remplie d'amertume, une vie que j'aurais volontiers quitté, mais je n'ai jamais pu. C'est avec difficulté, dos en miette, cerne autour des yeux, que je me redressa contre ma tête de lit. Je me frottai délicatement ce visage qui était le mien, passant ma main dans mes fins cheveux blonds. Je restais quelque minutes, stoïque, à attendre que mon réveil sonne huit heures du matin. Attendre que le temps passe. C'est ce que je faisais de mieux, sûrement. Et puis il sonna, un bip strident. Je plaçais mes doigts sur le bouton et appuyais fortement. Il se tût. Je tirais mes draps, me levant complètement cette fois-ci. Une douche, une peau parfumé à la pêche, des cheveux sentant la lavande. Et puis, le dressing. Contrairement à avant, je ne mis pas longtemps. Une robe d'un noir profond, un gilet, et des talons. Et je m'en allais, en fermant soigneusement la porte d'entrée. Je n'avais sur moi qu'un trousseau de clé, mon portable et un billet que je consumais rapidement. Je pris au café du coin, à emporter, juste un café. Depuis plus de trois mois, j'étais accroc à la caféine. Délicieuse odeur, goût amer. Et ressortis rapidement de ce café qui me connaissait pourtant tellement bien. Et puis, ensuite le boulot. Un patron presque inexistant, qui ne s'occupait plus tellement de moi. Sa femme bien trop jalouse à mon égard, me lançant ses humeurs de femme enceinte perpétuelle. Était-elle d'ailleurs enceinte, ou n'était-ce juste pour garder son mari un peu plus longtemps. Lui qui, je pense, ne désirait qu'une chose s'envoler loin de ce monstre, sa femme. J'eus quelques patients, un couple infidèle, cherchant pourtant le bonheur avec l'un et l'autre. Un combat intense qu'ils allaient sûrement perdre, parce qu'il avait besoin de cet « contacte de chair » avec autrui. Et puis, un homme d'une trentaine d'année qui seul essayer, en secret, de cacher sa dépendance à l'alcool, qui le rendait violent et illuminé. Une femme qui tentait tant bien que mal de percer le caractère secret de son fils, pourtant juste lunatique, rien de bien à s'inquiéter. Des personnes qui chaque fois à la fin de leurs consultation, ressortant comme nouveau de mon petit bureau d'assistante, « il se sentait bien » apparemment ça marchait. J'étais psychiatre, mais j'arrivais même pas à donner un sens à ma propre vie, donnant le leur. Et puis, quatre heure passée, j'entrepris d'aller à pied, laissant ma voiture près de mon lieu de travail, au Golden Gate Bridge. Lieu mythique des San Franciscains, un lieu que j'admirais, un lieu reposant, calme. C'est vrai que c'est un paradoxe, des millions de voitures passaient par là, et je disais que c'était un endroit calme. Mais ce bruit n'était que superflu, rien de bien dérangeant. Chaque fois que je venais, c'était pour décompressé, respiré. Je marchais, alors que ma robe valsait avec le vent. Et puis fus venu le temps où j'étais en plein milieu de ce pont. Et j'attendais que le temps passe. Le Carpe Diem n'avait donc pas eu raison de moi, j'étais vouée à être la fille sans vertus, la fille qui était soumise au temps. Et je détestais appartenir à quelqu'un. Je l'avais déjà était enfant. Une enfance malheureuse, volé par des parents beaucoup trop archaïque. J'étais passé à l'âge de raison sur un coup de tête, et maintenant j'avais quitté pays et continent rien que pour San Francisco. Mes cheveux volaient dans le sens du vent, allant dans tout les sens, ma roche noir brillait au soleil. Je fermais les yeux, me sentant vide. Et puis on m'interpella : Bérénice.
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MessageSujet: Re: Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J]   Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J] EmptyJeu 22 Avr - 22:38

Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J] 14o7rpw Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J] 3308o7k


Je ne travaillais pas aujourd’hui. C’est bien entendu mon jour de repos, pourtant, comme à mon habitude, je me suis levé tôt ce matin. Comme tous les jours, je ne restais pas dans mon lit, j’allais de suite prendre un bon petit déjeuner avant de finir par prendre la direction de la salle de bain. C’était les gens que je répétais chaque matin avec une grande monotonie. Je ne savais pas ce que j’avais, j’étais très bizarre en ce moment, comme si je n’étais pas heureux, ou plus. Comme si j’avais besoin de changer, de changer mentalement, de prendre comme une autre direction. Je le voyais bien que je changeais, cela faisait maintenant deux où trois jours que je n’avais pas fais l’amour avec une fille, c’était sans doute un grand pas pour l’humanité et un petit pas pour moi. Pourtant, j’avais cette impression d’être mieux, de savoir ce que je veux, enfin à peu près ce que je veux, quoi que en y pensant, j’étais plus perdu qu’autre chose… J’entrais à présent dans ma salle de bain, laissant tomber mes vêtements un à un, pour prendre possession des lieux. J’ouvris alors l’eau du robinet, cherchant la bonne température avant de me mettre complètement en dessous. Cela me faisait tellement de bien, j’étais aux anges, j’avais l’impression de fondre sur place, mes muscles étaient si tendus, que j’avais l’impression d’être léger, lorsque l’eau s’occupait de me détendre complètement. Après un bon quart d’heure sous l’eau, je me décidais enfin à sortir de là, m’essuyant grossièrement avant de mettre ma serviette autour de la taille, cheveux encore très humide malgré les coups de serviette que j’avais mis au paravent. C’était l’heure du moment le plus dur de la journée, enfin sans doute, l’un des plus durs, choisir des fringues à ce mettre. Je mettais tellement de temps le matin avec ces choix, c’était limite si je ne me mettais pas en retard pour le boulot après, mais j’étais, dans tous les cas, obliger de passer par ce moment de supplice. J’optais donc pour un tee-shirt col en v blanc, un gilet gris en soie par-dessus, un jean délavé ainsi qu’une paire de mocassin gris. J’aimais être en accord avec mes fringues, c’était devenu maintenant une habitude, une habitude qui date de ma jeunesse. Pourquoi me direz-vous ? A cause de ma mère bien entendu, une mère si gentille, aimante, mais tellement à cheval sur les principes, je me devais de l’obéir, et c’est ce que je faisais en broncher d’ailleurs, et oui, c’était le bon vieux temps, ou bien le mauvais, cela dépend par qui il est perçu. Une fois prêt, j’avalais alors un dernier café, pris mes clés de voiture, mon BlackBerry, mon porte feuille et les clés de chez moi, je claquais la porte en sortant. Une fois dans la rue, j’allais vers ma voiture, une superbe Ferrari jaune, avec les portes en papillons, le coupé sport cabriolé quoi ! C’était une pure merveille et j’adorais faire des tours pour me remonter le moral quand je n’allais pas bien ou que j’étais bizarre, comme aujourd’hui quoi… Je mis alors le contact de mon bolide et partis alors comme une balle. Je roulais toujours très vite, mais toujours avec une grande souplesse et une bonne conduite malgré tout. Certaines personnes disent que je suis fou de rouler ainsi, moi je répondais juste que j’aime les belles voitures et que j’aime rouler vite avec. Je disais souvent que tous les goûts sont dans la nature, mais cela n’avait pas vraiment envie de rentrer dans la tête de ces personnes, c’était tout de même bien dommage. J’arrivais vers le pont, et comme à mon habitude, je descendais du véhicule pour faire le pont à pied, oui, le pont est gigantesque mais je n’étais pas une mauviette et je me disais qu’un peu de marche ne pourrait me faire que le plus grand bien. Cela faisait bientôt dix minutes que je marchais sur le pont, soudain, je remarquais une silhouette de femme au loin. Cela m’avait intrigué directement car c’était très rare les gens qui faisaient comme moi, la marche du pont. A force de marcher rapidement, j’étais bientôt près de la jeune femme, je reconnue directement les cheveux or de la fille en question. Il n’y avait qu’une fille comme elle, elle était exceptionnelle et sublime. Je me mis alors à crier son prénom. « - Bérénice ! ». J’étais maintenant à ses côtés, la regardant droit dans les yeux, fixant son doux regard ainsi que ses lèvres si pulpeuses. Je fis alors un large sourire, avant de continuer le dialogue avec elle. « - Comment tu vas ? Tu m’as l’air bizarre, parle moi…».
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MessageSujet: Re: Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J]   Le Carpe Diem n'a pas eu raison de moi [J] EmptyJeu 22 Avr - 23:18

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Bérénice. Je tournais brusquement ma lourde tête, et mes grands yeux verts aperçurent Jules. Jules c'était le connard finis, celui qu'aucune femme ne pouvait fréquenter mais qui passait obligatoirement dans son lit. Un véritable coureur de jupon qui n'a pas réussit à m'attraper. Et personnellement, c'était mieux ainsi. Je l'avais connu charmeur, insupportable et arrogant, mais aussi le plus merveilleux des hommes. Quelqu'un de sympathique, de sociale et de compréhensif, et je mettais alors de côté son sale caractère – comme le mien, disons-le franchement – pour dialoguer avec son côté bon enfant. Le soleil tapait, mais des nuages apparaissait, une grande averse pointait le déjà le bout de son nez, alors que le soleil commençait à disparaître. J'aimais ce temps lourd, humide. Je raffolais de la pluie et de l'orage, je détestais presque son temps contraire. La lumière, la chaleur, n'était en aucun cas un temps favorable. Du moins de mon point de vue. Alors il vint près de moi, tout sourire. Alors que je replaçais l'une de ses mèches rebelles qui était retombait sur mon visage, il me dit : Comment tu vas ? Tu m’as l’air bizarre, parle moi… J'arrondissais un sourcils, étais-je si transparente ? Était-il si facile de lire en moi comme un livre ouvert. Je plongeais mon regard dans ses yeux bleu océan. Je mis assez longtemps avant de répondre. Pas l'envie de le faire mariner, ni de chercher comment répondre, mais son regard était si paisible, si tranquille qu'il m'engloutissait tout entier. Et puis, je m'en décrocha, me replaçant sur la balustrade en fer du Golden Gate bridge. Je vais bien, ne t'en fais pas. Ai-je l'ai si triste ? Je n'étais pas triste, non, j'étais déçu par une vie qui ne m'avait fais aucun cadeau. J'étais l'handicapée de l'amour, l'oubliée de la distribution du bonheur. J'étais solitaire, et plus très vivante, mais en aucun triste. Cet état d'être m'était depuis un certain moment étranger. Je n'avais pas été triste depuis la mort de mon mari. Je n'avais même pas pleurer, pour vous dire, que ce deuil en moi n'était peut-être même pas finis, en quatre ans. Quatre longues années où j'avais pourtant continuer ma vie. Trois crédit sur le dos, deux voitures, un chien et deux chat. Trois télé, six appareil électroménager, un dressing à en perdre la vue, et un lit vide. Avec pour seul occupant, Moi, la fille, la veuve. Et je savais que j'avais tout en main pour avancer psychologiquement, mais je n'y arrivais aucunement à trouver la solution de cet énigme qu'étais cette mort. J'étais même à en douter, et pourtant je n'étais pas si croyante que ça, mais venant d'une bonne famille catholique, que Dieu existe. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il nous a créer pour ensuite mettre le bordel dans nos vies, prétextant ensuite aux prêtes et autres pères, que cela est de nous faire avancer. Tu parles. Et puis à croire qu'il m'en veulent spécifiquement. Mettant sur mon chemin dix millions de soucis. Alors, non, je n'étais pas triste, juste déçu de la vie que je menais. Mais toi comment ça va ? Je vois que tu arbores un grand sourire.
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