Loyce - Evil or Angel? DONE

©ADASTRA.

Moi, c'est Loyce Joshua Bishop. Je suis né le 10 Novembre 1988, à San Francisco en Californie, j'ai donc 21 maintenant. Actuellement, je suis célibataire et très heureux/se comme ça. Vous savez, je suis disquaire, je gagne assez bien ma vie. Je fais partie d'une classe sociale moyenne et je suis dans le it's over.

♣ MY BEAUTIFUL LIFE

Je pourrais vous dire que ma vie est extraordinaire. Que j’ai eu une enfance tout à fait banale. Que j’ai été entouré d’amour et d’attention. Que mes parents s’aimaient et ont vécu heureux. Que j’avais pleins d’amis avec qui je pouvais jouer dehors. Ça serait idyllique, hein? Oui, j’aimerais pouvoir dire ça, raconter ce genre d’histoire. Seulement, c’est loin d’être la mienne.

Je suis né un vendredi 10 novembre, en 1988. A San Francisco. D’un père inconnu et d’une mère … qui n’était pas née pour en être une. Je ne dirais pas qu’elle ne m’aimait pas, non. A sa manière, je pense qu’elle m’adorait. Mais vous savez quand une femme a un instinct maternel et quand elle n’en a pas. Hé bien, la première chose qui saute aux yeux lorsque vous rencontrez Lily Bishop, c’est bien qu’elle n’est pas une mère. C’est une enfant, qui refuse de grandir, de vieillir. Elle aime faire la fête. Boire. S’amuser. Danser. Draguer. Les hommes. Elle est instable et incapable d’être indépendante et autonome. Alors elle finie toujours par héberger un looser. Pour payer le loyer, pour tenir le coup. Moi, je grandi. Seul. Je me forge mon propre caractère. J’apprends très vite à me débrouiller sans l’aide de personne. Je m’enferme dans un monde où rien ne m’atteint, surtout pas les conneries de ma génitrice. Je ne la vois jamais, et c’est mieux ainsi, car lorsqu’on se croise … elle me déteste, je suis un boulet pour elle qui l’empêche de s’amuser … et elle est mon éternel poison. Parce que c’est ma mère et que j’ai prié longtemps pur un simple « je t’aime » ou un quelconque geste d’affection.

Je suis l’enfant « étrange » et « solitaire » que personne n’approche ou craint. On ne me parle que très peu, ou alors c’est pour me critiquer. Au début, ça passe. Je m’en fiche, j’écoute ma musique, je dessine et je les emmerde tous. Puis au bout d’un temps, en grandissant, je me rebelle. Contre mes « camarades », contre ma mère, contre la société. Si je suis quelqu’un de juste et de droit, je sais être impulsif et me défendre quand il le faut. Enfin, on me craint. On me fiche la paix. Je deviens le type qui n’hésite pas à foncer dans le tas si on le cherche. Je commence alors à me faire des amis … peut-être pas les meilleurs, mais au moins ils m’acceptent comme je suis et on est solidaire. Je m’enfonce dans un monde incontrôlable alors. Alcool, drogue, sexe, magouilles en tout genre … J’ai 15 ans et je ne sais pas trop dans quoi je m’implique. Le type qui vit chez ma mère en ce moment est violent. Ça part en vrille et sous l’influence des produits illicites, je le défigure … ma mère me vire alors de la maison … j’ai 16 ans et je suis SDF. Je ne vais même plus en cours. Je ne suis qu’une loque. Et là, mes amis ne sont plus présents … je me prends encore une gifle en pleine figure. Ne peut-on donc jamais compter sur qui que ce soit dans ce bas monde?

Mon sac sur le dos, le permis en poche depuis quelques mois, je prends ma bagnole et roule. Je me demande où aller. Ou me poser. Je n’ai rien. Pas d’argent, pas de jobs. Pas d’avenir, pas de présent. Pas de passé. J’ai un look à faire peur. Tout ce que j’ai, c’est mes papiers à dessin, ma musique et mes clopes … Pendant plusieurs jours je crèche dans ma caisse. Puis, je me donne un coup de pied au c*l, parce que dans la vie, faut savoir s’en sortir seul. Et je cherche du boulot. Barman,, serveur, livreur … tout, tant que ça paie. Un type prend pitié et m’offre un job comme barman. Il m’apprend toutes les ficelles du métier, bien que je ne me vois pas faire ça toute ma vie. Une véritable amitié s’installe et je sais que je lui devrais tout. Bien que je reste froid, distant et que je refuse d’accorder une quelconque confiance, il est le seul à ne pas me décevoir. Pendant 2 ans, une étroite collaboration règne entre nous. Fini les conneries. Je bosse, je gagne mon argent, je ne me drogue plus, je profite des femmes, et j’ai un appartement, petit certes, mais à moi. Je n’ai plus à me plaindre.

A côté de ça, je continue de dessiner, plus par loisir qu’autre chose, bien qu’on me répète souvent que j’ai du talent. Et je joue de la guitare. Ça m’arrive même souvent de jouer au pub. Je m’y suis fais un nom et une réputation et … au final, j’aime ce que je fais. Bill n’a pas hésité pour me proposer d’être son associé dans cette affaire … comment refusé? J’ai accepté immédiatement. Et aujourd’hui, je suis fier d’être là où je suis. J’ai un boulot qui me plait et me rapporte assez pour vivre aisément. Je jouis de ma musique et de ma passion pour le dessin … et j’ai droit à une nouvelle conquête chaque soir. Que demander de plus?

J’ai à peine 20 ans et je suis copropriétaire d’un bar à San Francisco. Qui aurait pu croire que je m’en sortirais, parti comme je l’étais? Pas moi, c’est clair. Tout allait bien dans ma vie, rien à dire rien à changer … et Elle est arrivée. Comme un boomerang. Je ne m’y attendais pas du tout. C’était à une fête. Organisée par un pote à un pote. J’y allais pour le fun, juste comme ça, car je n’avais franchement pas la motivation ou l’envie d’y être. Je ne décrochais pas un sourire, pas un mot. Je n’allais vers personne, je voulais juste boire ma bière tranquille. Quand une blonde, superficielle et « collante » vint me taper la conversation. Sans oublier de préciser qu’elle avait déjà fait parti de mon tableau de chasse.

Vanessa - Salut, Loyce … ça faisait longtemps, je t’ai manqué? Toi tu m’as beaucoup manqué …

N’étant pas un goujat ni un monstre, je réponds par un sourire mais je me tourne immédiatement, comme pour clore le sujet. Seulement, elle ne me lâche pas. Elle pose ses mains partout, se colle et se frotte à moi. Bizarrement, bien qu’elle soit le prototype exact des filles d’un soir, je n’en ai pas envie. Je la repousse, je lui dis que je suis pas d’humeur, mais ça l’excite encore plus. Je me dis que le seul moyen de l’éloigner, c’est de lui faire croire que j’ai quelqu’un dans ma vie … je garde cet espoir et cherche « la fille » qui pourrait m’aider. C’est là que je l’aperçois. Assise dans un coin. La première chose qui me vint en tête c’est qu’on se ressemble. Tous deux seuls. Tous deux ne voulant pas être ici. Alors je m’approche, sans m’excuser auprès de Vanessa.

Loyce - Tu peux me rendre un service stp ?

A la minute où je pose cette question, je sais que j'ai été mal poli. Alors je souris. Et elle me répond. Pendant un instant, je reste légèrement subjugué. Puis, je finis par le lui demander. Tu vois la blonde là-bas ? Et bien, il faut absolument que tu lui dises qu'on est ensemble car elle ne me lâche pas. Sa description m'arrache n sourire. Puis elle accepte, j'ignore pourquoi mais elle y va, je les vois parler et Vanessa finit par se détourner. Puis ma sauveuse revient, fière d'elle. Waou, merci ... j'ai cru que je ne m'en débarrasserais jamais. Et on se mit à parler. De tout, de rien, de la soirée, de la blonde superficielle ... le courant était immédiatement passé et c'était bien l'une des premières fois où je me contentais de discuter sans aller plus loin. En général, j'étais plus du genre à parler pour draguer et hop on en parlait plus une fois l'affaire réglée. Or, avec Salomé, il était évident que les choses seraient différentes.

On s'est séparé, on s'est contacté via internet mais sans penser se revoir ... pourtant, j'avais songé à elle. Je n'arrivais pas à penser à autre chose en fait. Et quand on s'est revu, à une autre fête, on ne s'est plus lâché. Une amitié s'est forgée, sas que je puisse la contrôlée. Toujours l'un chez l'autre. A parler, rigoler, s'amuser ... et inévitablement finir ensemble. Il n'a jamais été question d sentiments. Je n'ai jamais parlé d'amour ou autre. Elle non plus. Mais c'était passionnel, fusionnel. Incapables de se séparer, d'être rassasiés l'un de l'autre. Je n'ai pas eu peur, au début. C'était parfait comme c'était. Mais au bout d'un an, j'ai compris à quel point elle s'attachait ... et à quel point moi aussi je l'aimais. Je l'aimais. C'était dur à avouer, à réaliser. Alors j'ai fui. Comme chaque fois. Parce que je ne peux pas aimer. Parce que je ne peux pas être aimé. J'ai été abandonné par tous ceux qui auraient dû m'aimer, ne serait-ce qu'un peu ... pourquoi Salomé serait-elle différente? Alors j'ai préféré partir avant elle ... lâche. Oui, sûrement. Maintenant, je vois qu'elle souffre, mais je ne fais rien pour arranger... je la fuis, je lui crie dessus au lieu de la prendre dans mes bras comme j'aimerais, je la repousse alors que je la veux. C'est stupide, je m'en rends compte ... mais je ne contrôle pas. Pourquoi je continue de repousser l'amour de ma vie? N'est-il pas temps d'ouvrir mon cœur enfin? Moi, j'en suis pas si sûr ...

♣ MOI, DERRIERE L'ECRAN

Je m'appelle sweet poison et j'ai 23 ans. Je suis un/une femme. J'habite en France. J'ai découvert le forum grâce à PRD. Je me suis inscrit sur better in time parce que c'était trop tentant ^^ Finalement, je serais présente au moins 7 jours sur 7 pour le moment.. J'ai pris Josh Beech parce non seulement, je le kiffe mais j'ai eu un petit coup de cœur pour le scénario. Le code du règlement, si je me trompe pas, c'est code validé.

LE PLUS BEAU,
bienvenue et encore merci et si tu as des questions n'hésites pas, ma boîte MP t'es grande ouverte