Délicatesse controversé. [N.]

Lentement je me laissais tomber sur l'herbe fraîche du parc. Je ne pensais plus à rien. Un grand vide dans ma tête, une liberté enfin retrouvée. Peut-être était-ce le fait que je n'étais pas allé au bureau depuis trois jours. Week-end et un jour de congés. Mes longs bras dorés prirent de l'espace autour de moi, et je posais délicatement ma tête sur le sol. J'étais à l'ombre d'un magnifique arbre. Sur le dos, j'ouvrais doucement mes paupières laissant pénétrait la lumière du jour. Personnellement, je n'aimais pas spécialement le soleil. Je préférais largement les temps lourds comme un début d'orage, une averse fraîche, de la neige à perte de vue. Le soleil n'était pas une source de réconfort, mais aujourd'hui tant bien que mal, j'étais sortie presque rayonnante. Je n'avais qu'une idée en tête être épanouie et rayonnante, et donc ne plus pensez à rien, ni même à mon défunt mari, encore moins à celui qui ne me remarquer même pas, Nathanaël. L'air enveloppait tendrement ma peau parfum pêche, faisait volé mes cheveux épis de blé. Mais ce n'était qu'un bonheur de courte duré. Parce que finalement, je n'étais que handicapée, l'oubliée de la distribution du bonheur, celle au sentiment non réciproque, la mal-aimée, le vilain petit canard de l'amour. Et si j'avais pu, si juste j'avais emmené sur moi, une bouteille de vin, ou pourquoi même pas de la coke, je l'ai aurait finis, rien que pour ressentir encore une fois le vide en moi. Parce que finalement c'était tout ce que je recherchais, mais ce que je ne possédais pas. Je le voulais tellement ce bonheur que je n'en dormais parfois même plus de la nuit. Comme cette nuit. Où mes voisins s'étaient plains parce que j'avais joué toute la nuit ma mélodie sans arrêt.
Où avait-il pu partir ? Mon cher Armand ? Mourir rien que pour moi. Un héros à l'état pur. Et je l'aimais éperdument autant que mon cher patron. Mais je détestais sa femme. Sa machiavélique femme qui n'allait pas simplement protéger son mariage, mais me tuer avec. Vous ne pouvez pas savoir à quel points c'était dur de les voir tout les deux se dirent bonjour de bon matin au bureau. De manger à une de leurs table voisine, seule, en regardant les nombreux couples parmi eux, qu'il y avait. La solitude. L'unique façons d'être enfin tranquille. M'évaporer dans un autre monde sans leurs bonheurs, leurs amours au air faussement vrai. Le bonheur je le voulais maintenant, tout de suite. A la Antigone. Alors, allongeais sur l'herbe j'attendais petit à petit que le temps passe et fracasse, petit à petit, mon pauvre cœur meurtri.

C’était étrange comme quelque chose manquait à Nathanaël aujourd’hui, il ne se doutait pas que l’absence de sa secrétaire pouvait en être la cause. Tellement obnubilé par sa femme il en oubliait parfois ce qu’il y avait autour, c’était comme ça depuis le début de leur histoire. Elle exerçait une sorte de pouvoir sur lui, malgré le temps qui passe Nathanaël n’avait jamais regardé une autre femme. C’est vrai qu’il n’a jamais été un dom juan même avec un physique. Pour lui le mariage est une tradition a ne pas prendre à la légère, lorsqu’il a juré d’aimer sa femme durant toutes les situations & de rejoindre les cieux avec elle il le pensait. Ce n’est pas quelqu’un qui va aller se marier parce que tous le monde le fait, il croit vraiment au mariage. On peut le traiter de rêveur ,mais c’est tout simplement lui-même. Pourtant, Nathanaël ne s’était pas rendu compte que depuis qu’il a engagé Bérénice son comportement commence doucement à changer. Il se surprend lui-même à faire plus attention à son apparence peut être pour lui plaire ? C’est vrai que travailler tous les jours avec une femme aussi belle donne envie de se surpasser.

Seulement Nathanaël n’était pas prêt à admettre ces changements & encore moins qu’il lui arrive de regarder une autre femme. Récemment il ressentait une sorte de pression au bureau qu’il ne ressentait pas avant, la cause la jalousie de sa femme envers Bérénice qu’il ne comprend pas. Lui qui est un mari fidèle & aimant depuis toutes ces années ne comprend pas qu’elle se sente menacée par une autre femme. Bien sûr Bérénice est plus jeune & très charmante, elle plairait à n’importe quel homme y compris Nathanaël ,mais ce n’est pas pour ça qu’il lui viendrait en tête de tromper sa femme. Surtout que le jeune homme ne se doute pas une seconde que Bérénice est en quelque sorte amoureuse de lui, parfois il se rend compte qu’elle est vraiment aux petits soins pour lui d’une façon plutôt étrange ,mais pas au point de penser qu’elle puisse avoir des sentiments supérieurs aux rapports professionnels.

Aujourd’hui Nathanaël dont la secrétaire avait pris un jour de congé n’arrivait pas à se concentrer, comme si quelque chose clochait ,mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Pourtant, rien n’avait changé où presque il s’était levé de bonne humeur dans les bras de sa femme & avait déjeuné avec elle. Si Nathanaël ne le comprend pas c’est parce que cela n’a aucun rapport avec sa femme ,mais plutôt avec Bérénice. Afin de ne pas prendre le risque de faire une erreur il s’était accordé une après midi de libre pour une fois & s’était rendu dans le plus vieux parc de la ville.

Parfois, Nathanaël ressent le besoin de s’isoler & de faire un break non pas parce que la jalousie de sa femme lui pèse ,mais pour avoir du temps pour lui. A toujours s’occuper des autres il peut lui arriver de s’oublier lui-même. Une fois arrivée dans le parc en marchant il remarqua Bérénice sa secrétaire. Il s’avança vers elle tout sourire en lui disant: « Je vois que les grands esprits se rencontrent .. » Il faisait référence à l’idée de venir dans le parc. C’était amusant & Nathanaël bien que sociable n’était pas vraiment doué pour engagé la conversation. Il ne pu s’empêcher de baisser la tête timidement se demander s’il n’allait pas la déranger puisque c’est son jour de congé. Etrangement il n’avait aucune envie de partir, se retrouver ici avec elle en dehors du cadre habituel lui semblait apaisant ..

Dieu que j'étais fatiguée. J'aurais très bien pu m'endormir doucement sur l'herbe verte du Buena Vista Park. Un parc où je ne venais que très rarement, à ce demander encore pourquoi tellement c'était paisible, accueillant, et que la vie évoluait ici. De jeunes couples amoureux, des familles pleines de bambin courant pied nu. Le spectacle de la vie, un théâtre ouvert. Et comme veut la règle de bienséance, la mort n'est pas. Enfin. Enfin, un endroit où être tranquille, loin des tracas de la vie courante, des grands et de leurs foutue responsabilité. Parce qu'être grand, ce n'est pas spécialement, n'avoir pratiquement jamais nos parents sur le dos, boire de l'alcool à volonté jusqu'au comas, et du sexe en continue non, c'est aussi des tonnes et des tonnes de responsabilité plus lourdes les unes que les autres, des sentiments à en cassé les tympans. Une vie difficile. Il est mort égoïstement, sans me laisser quoi que ce soit à me raccroché. Finalement, être adulte ce n'est pas si bien que ça, c'est mal et ça fait mal.
Alors que petit à petit, Curtis s'en est aller de ma petite tête blonde, le dossier de mon patient numéro mille neuf cent trois m'est revenu soudain en tête, comme ci j'avais oublié quelque chose d'important. Quelques choses qui allait me tracasser peut-être toute la journée. Mais aujourd'hui, le boulot, ce n'était pas permis. Pas dans cette tête qui ne faisait que pensée depuis tout à l'heure. Alors que je ne désirais qu'une chose : trouver un calme, un petit moment de bonheur. Alors, doucement, je me décontractais. Je n'avais pas peur que ma robe mousseline, d'une blancheur immaculée soit tâchée verte par le gazon fraîchement coupée, non, parce que de toute façons la seule chose qui comptait, c'était que j'étais là, tendrement allongée, regardant les nuages qui se baladait sur un fond bleu clair. Et tout ce qui me manquait pour que ce bonheur soit accomplis. Mon patron. Juste à côté de moi, pendant que je lui tienne la main. D'ailleurs, la vie fit bien la chose. Alors que j'essayais haïr cette belle pensée, cette idée saugrenue. Nathanaël pencha sa tête au-dessus de la mienne. Je ferma mes paupières, devenue soudainement lourdes, et puis les ré ouvra en me soulevant doucement le buste jusqu'à être juste assise. Alors qu'il me fit un grand sourire et qu'il me berça de sa douce voix : Je vois que les grands esprits se rencontrent .. je n'essayais de faire qu'une chose, être quelqu'un d'accueillante, ne laissant entrevoir aucun sentiments que je développais en secret. Bien que j'étais grande menteuse, et parfaite dame discrète, il m'était difficile de ne pas être charmer par ses lèvres et ses yeux envoutant. Alors doucement, je lui répondis. Effectivement. Simple paroles mystérieuse sans grande utilité pourtant. J'étais bien prêt de lui, et je n'arrivais même pas à quitter ses grands yeux d'homme marié. Jusqu'à que je me souvienne mon altercation avec sa femme. Qui, visiblement n'était pas si joyeuse que ça de me découvrirent moi, Bérénice Weiss. Que faites-vous ici ? Vous ne devriez pas travailler ? J'arrondissais l'un de mes sourcils, lui faisant comprendre mon étonnement à le voir ici, près de moi.

Nathanaël se sentait un peu mal à l’aise de se retrouver dans le parc en même temps que sa secrétaire, elle pouvait croire qu’il l’a suivait. Ce n’était pas le contraire puisqu’il vient ici régulièrement ,mais il est vrai que dans une de leur conversation Bérénice avait pu faire référence à ce parc pendant son temps libre. Peut-être qu’inconsciemment Nathanaël avait eu envie de venir ici à sa rencontre, surtout que contrairement à elle ce n’était pas son jour de congé. Seulement ce matin il n’avait pas eu le cœur à travailler. Une dispute de plus avec sa femme, d’ailleurs sur ce sujet Nathanaël est très discret & n’en parle jamais il fait comme si son mariage est vraiment parfait. C’est le cas ,mais comme tous le monde ils se disputent. Doucement Nathanaël sent que l’horloge biologique de sa femme se déclenche & il n’est pas forcément prêt à devenir père. Voyant sa femme devenir de plus en plus jalouse de Bérénice il eu l’idée folle qu’elle voudrait tomber enceinte afin de s’assurer de sa fidélité. Une idée absurde puisque sa femme est bien trop équilibrée pour lui jouer un tour de la sorte. Elle ne lui donnait pas de réels raisons de croire ceci ,mais ce n’était qu’une mauvaise impression. Nathanaël se sentait mal de penser une chose pareille surtout qu’elle a toujours été là pour lui depuis qu’ils se connaissent. En ce moment l’esprit de Nathanaël commençait à s’égarer beaucoup trop.

Venir ici lui fait du bien pour ne pas réfléchir & juste se promener , se détendre. Bien sûr il n’allait pas parler de ces soucis à Bérénice surtout que ce n’est pas grave & qu’il déteste se plaindre auprès des autres. Il déteste exposé sa vie privée alors comme la jeune femme il a développé un don qui s’appelle le mensonge, il serait prêt à jurer que tout va bien même si c’est le contraire. Pourtant, il se doute bien qu’elle n’irait pas criée sur tous les toits qu’il a des problèmes ,mais il ne veut pas en parler c’est aussi simple que çà. En la voyant rayonnante Nathanaël ne pu s’empêcher de sourire, elle était toujours aussi charmante. Elle donnait envie d’être de bonne humeur. Depuis qu’il l’a rencontré pas une seule fois il a n’a eu l’envie de la virer, il ne regrette pas son choix. C’est vrai que d’autres seraient peut être plus qualifié ,mais elle fait de son mieux & c’est très apprécié par Nathanaël. C’était un des avantages d’être son propre patron, lorsque la journée est calme il peut se permettre de donner aux autres ces rendez-vous à ces collègues & venir se détendre.

C’est bien pour ça qu’il est venu ici. La jeune femme était en jour de congé donc elle avait le droit, lui abusait un peu de son pouvoir ,mais pour une fois il avait le droit d’en profiter. Quand elle lui posa la question il ne pu s’empêcher de sourire & de lui répondre: « J’abuse de mon pouvoir de patron en venant m’aérer ici ! » Puis il la regardait, elle était seule ici au lieu d’être avec ces amis où même avec un homme pour s’amuser & profiter de la vie. Bien sûr il n’aimait pas se mêler de la vie des autres ,mais jolie comme elle est elle devrait profiter de sa jeunesse un peu plus : « Depuis quand une jeune femme passe son jour de congé dans un parc seule ? »

J'en en avait toujours rêvée. Depuis toute petite. Devenir l'une des plus grandes psychiatre de l'époque. J'étais douée. Talentueuse. Manipulatrice à l'extrême, et savais que ce défaut qui m'était facilement une qualités me servait parfaitement. J'étais jolie, sans prétention, je plaisais aux hommes. Et ça m'a énormément sauvé dans ce monde. Mes résultats étant en baisse à la mort de mon mari, j'ai du utilisé mes charmes, mais j'ai très vite reprise la pente du boulot, parce que finalement, c'était ça qui m'aider le plus. J'étais froide, persévérante, une déesse de la consultation psy. Je comprenais parfaitement chaque intention de chacun, chaque désir et souhait. J'étais forte, combattante, jusqu'à qu'il me prenne dans son cabinet. A partir de là, j'ai comme chuté. J'étais plus obnubilé par le charme de mon patron. Un patron qui continuer de me vouvoyer. Comme moi je le faisais, par pur respect, évidemment. Et j'en avais mal, parce que ce qui avait réussit à me sauver, arriver désormais à me déchirer en petit morceau. Plusieurs fois j'avais eu l'idée de démissionner, de toute plaquer, rien que pour lui. Pour sauver son mariage et sa femme, sa charmante femme ?
Il faisait beau à en vomir, les oiseaux chantaient, les arbres volaient avec le vent, et mes cheveux suivaient la danse. Il faisait beau. Je détestais la beauté du temps. L'ai-je déjà dis ? Oui, je m'égare, je suis confuse. Comme troublée par ses grands yeux, son grand sourire. Et pus sa voix mélancolique. Fantasmais-je sur mon Patron ? Oui. Je l'avouais parfaitement, j'étais toute à lui si il pouvait comprendre. Surtout s'il savait tout et chaque sentiment qui me trahissait petit à petit. J’abuse de mon pouvoir de patron en venant m’aérer ici ! Je souriais. D'une bouche qui n'était plus la mienne, qui finalement lui appartenait entièrement. Doucement, j'humectais mes lèvres avant d'ouvrir la bouche pour dire. Si je ne m'abuse, normalement votre boulot de patron consisterait à prendre en charge nos patients, monsieur Curtis. Enfin, vous êtes patron. Alors, vous gérez je suppose. Petite taquinerie sur bon fond tout de même. J'avais toujours eu le don de placer mes mots parfaitement là où il devrait être, ma bêtise me faire parler apparemment, mais mon ironie était toujours placé d'un sourire par la suite.
Dieu qu'il réussissait à m'envouter. Il aurait très bien parler de sa femme, cette femme que je ne supportais pas, une femme que je jalousais sans surprise. Il aurait pu en parler toute la vie, j'en aurais rien à foutre, parce qu'il me regarderait, il me parlerait, il serait près de moi, un sourire, de long regards. Peut importe, qu'il commence maintenant. De ce qu'il le tracasse, de ce qu'il aime et de ce qu'il déteste. De ses hobbies, de sa vie. Il aurait pu parler une existence entière, je serais là à l'écouter parfaitement. Comme une femme hypnotiser, une femme envouter, une femme charmer. Une femme qui l'aime. Peut-être bien plus que sa propre femme, peut-être plus que tout. Et je m'emporte un peu, parce que je le redis je suis confuse, et pourtant bien nette dans ma tête. Depuis quand une jeune femme passe son jour de congé dans un parc seule ? Question simple. Que n'importe qui aurait pu poser. C'est vrai, qu'est-ce que je foutais ici, au lieu de ne pas être déjà dans ses bras, qu'est-ce que je fichais assise sur le sol au lieu de travailler ardemment rien que pour qu'il me remarque. Seule ? Voulez donc dire «  voulez-vous que je reste auprès de vous pour que l'on discute autre de notre boulot ? » Parce que je suis seule et que si l'envie vous en viens, asseyez vous confortablement et parlons de nos longues vies avant que vous me preniez comme partenaire dans votre cabinet. Non, ce n'était pas son effet qui me faisait dire ça. Je le disais à des millions de personnes. J'étais mystérieuse, joueuse. Alors, le venez et parlons ensemble c'est du grand classique.