tell me. how are you today ?

Dans le coin d'un couloir, entre plusieurs rangés de casiers, caché, il la tenait par les hanches, la serrant contre lui. Tout les élèves étaient en cours et il avait décidé de la retenir, le temps d'une heure. Il espérait qu'elle ne le lâcherait pas pour aller en cours. Il la voulait maintenant. Les passagers clandestins de ce couloir dallé, voila ce qu'ils étaient et pour certains, il pouvait y avoir à cela quelques choses d'excitants, mais le brun n'y voyait rien de tel. Sa relation avec elle était si différente de celles qu'ont les autres lycéens avec leurs petites amies. Ca n'était pas comparable. Et doucement il venait lui chuchoter quelques mots doux au creux de l'oreille, son souffle chaud lui caressant la nuque, faisant vibrer ses cheveux. Si quelqu'un les voyait, il ne pourrait être que leur complice. Le complice d'un amour interdit et secret qu'il ne pourrait révéler à personne. Tel un amoureux transi, Jonas devait rester dans l'ombre du fiancé de sa belle. Car c'était lui que le père de la jeune fille avait choisi pour être l'heureux élu. Pas Jonas, un autre. Un Jaxson qui faisait souffrir Bruna et l'enfonçait dans la peur. Elle lui en parlait peu, mais il voyait dans son comportement qu'il avait quelque chose de menaçant. Pourtant, le jeune brun n'en avait pas peur. Il souhaitait le croiser un jour dans la rue et peut être, par hasard ou maladresse, le pousser malencontreusement sous la roue d'un taxi, d'un bus, sur les rails du tramway, pour en être débarrasser. Il rêvait secrètement de le faire souffrir comme il souffrait. Le torturer et lui faire affronter la douleur lentement. C'était un vœu enfoui secrètement à l'intérieur de lui, au plus profond de son être dont il n'avait parlé à personne.
Puis il releva la tête vers elle pour la regarder, ses grands yeux bruns la détaillant comme il aimait le faire, il connaissait déjà chaque parcelle de son corps mais dieu comme il adorait y goûter, encore et encore. Il déposa un baiser sur son front et dans un souffle, lui demanda, curieusement :

« - Dis moi.. comment tu vas ? »

C'était une question innocente qui se voulait légèrement maladroite. Demandait-on encore à sa bien aimée comment elle allait après autant de temps ? Lui oui, il voulait l'entendre le rassurer, lui dire qu'il allait bien, mais il n'en était pas persuadé. Il sentait en elle quelque chose d'inquiétant. Et, il attendait sa réponse, un léger sourire sur les lèvres.

BRONAS LOVE

Elle lui appartenait entièrement malgré la bague de fiançailles qu'elle portait au doigt, elle lui avait toujours appartenu et lui appartiendrait toujours. Parce que lui la connaissait. Lui seul savait lire dans ses yeux et dans son coeur. Lui seul savait comment l'embrasser, la toucher. Lui seul savait la faire sourire. Quand elle était avec lui tout était simple, paisible. Elle n'avait pas à se poser de question avec lui. Elle restait telle qu'elle était et il l'aimait ainsi. Ils étaient donc là dans les bras l'un de l'autre dans un coin caché des regards indiscrets, alors que tout le monde était en cours. Elle avait sa tête posé sur le torse de son Jonas, se soulevant au rythme de la respiration du brun. Elle fermait parfois quelques secondes les yeux pour en profiter un maximum, en effet rare était le moment où elle pouvait profiter de son homme, là, tout contre elle. Elle s'imaginait autre part, loin de San Francisco, loin de Jaxson, loin de son père. Elle souriait légèrement. Parfois Jonas lui susurrait des mots doux à l'oreille, le souffle chaud de son amour de toujours la faisait frissonner quelques instants, elle souriait alors d'avantages. Un instant, elle souleva la tête pour regarder Jonas dans les yeux, son sourire légèrement dessiné sur ses lèvres fines de disparaissant pas. Elle posa ses petits mains frêles sur le haut du torse de son amour et ne cessa de le regarder avec ce sourire de petite fille un soir de Noël, les yeux pétillants d'émerveillement comme à chaque fois qu'elle était avec lui. Il déposa un léger baiser sur son front blanc, elle ferma légèrement les yeux, les rouvrant lorsque le contact des lèvres de Jonas ne se fit plus sentir. Elle passa une main dans la nuque du brun la caressant légèrement tandis qu'il lui demandait: « - Dis moi.. comment tu vas ? » Ce à quoi elle répondit le plus simplement et sincèrement du monde. « - Toujours pour le mieux lorsque je suis dans tes bras, le seul endroit ou je me sentes pleinement bien. » Et elle pensait de cette phrase chaque petit mot. Elle ne voulait bien sur pas spécifié qu'en dehors des moments qu'elle passait avec lui, sa vie se résumait à des coups répétitifs de la part de son fiancé, que son ventre était couvert de bleu, et encore moins qu'elle était enceinte, car le dire à Jonas serait comme se l'avouer à elle même, et elle ne pouvait pas être enceinte, pas dans cette situation, pas avec un fiancé violent. Surtout avec un bébé qui ne pouvait être que de Jonas. En effet elle ne couchait pas avec Jaxson, prétextant toujours 'pas avant le mariage' quand il tentait quoi que ce soit.

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Il acquiesça machinalement à sa réponse, ne souhaitant pas l'embêter avec des questions telles que " et quand je ne suis pas là, comment vas-tu ? ". Il savait que le sujet était sensible, et s'il désirait en parler, il mettait tout ça de côté, attendant un signe de sa belle, si elle souhaitait en dire quelque chose. Son regard troublé se posait sur le mur face à eux et lorsqu'il baissait les yeux vers elle, qu'elle le regardait, il lui offrait un sourire. Tout allait bien pas vrai ? Pourquoi devrait-il se plaindre ? Ca n'était pas une stupide de bague de fiançailles qui pourrait lui faire perdre Bruna. Il le savait. Doutait parfois, quand elle n'était pas là, mais chaque jour quand il se levait pour aller au lycée, il n'avait qu'une idée en tête, la voir. Et puis il la serra fort contre lui, le nez dans ses cheveux, respirant son odeur pour s'en imbiber jusqu'à la prochaine fois. Et puis finalement, il descendit le long de ses cheveux, déposa un baiser sur son cou et releva la tête pour la regarder. Il fallait qu'il s'imprègne d'elle, car dieu sait quand il pourrait avoir un nouveau moment de ce genre, et s'ils devaient longtemps attendre l'un l'autre pour se revoir, autant en profiter au maximum. Et il glissa son doigt doucement le long de sa joue, souhaitant lui parler encore, entendre sa voix, et bêtement, il s'apprêta à lui demander encore comment elle allait. Sa bêtise le fit sourire, il ne dit mot pourtant. Et finalement après une longue minute de silence, il laissa aller sa curiosité, se soulager, lui demander quelque chose qu'il avait du mal à comprendre dans sa situation, la sienne à elle. Car sa situation à lui était très claire et elle n'avait rien de bien honorable ou à jalouser, à son humble avis. Mais son père lui disait toujours " Ne te plaint jamais, car même si tu es malheureux, des gens le sont plus que toi quelque part ailleurs ". Et il ne voyait alors pas la nécessité de se plaindre. Intérieurement, il plaignait le sort de Jaxson s'il venait à le rencontrer, mais s'il ne savait nullement s'il pourrait être à sa hauteur. Il ne le connaissait pas.

« Quand tu seras majeur dans trois ans, tu arrêteras tout ça pas vrai ? »

Trois ans, ça n'était pas la mort, et s'il savait qu'elle serait à lui à ce moment là, il pouvait bien attendre. Trois ans avant qu'elle atteigne 21 ans. La majorité ici, aux Etats Unis. Et soudain il regrettait l'Italie où celle-ci s'obtenait à l'âge de dix-huit ans. Ironie du sort.

Elle lui avait répondu le plus sincèrement du monde omettant volontaire les moments quand elle n'était pas avec lui qui était bien loin d'être le bonheur complet. Il était un peu comme son oeil du cyclone: près de lui tout était calme, simple, paisible, facile; mais quand il avait le malheur de s'éloigner alors la vie de la brunette retournait au chaos et au désespoir. Si on avait été dans une quelconque série télévisée du dimanche après-midi, que seules les grands mères regardent, BB aurait eu deux choix, le suicide ou quitter Jaxson et finalement se faire tuer elle et son amant une nuit calme dans un hôtel miteux. Dans la vrai vie, le suicide n'était tout bonnement pas envisageable, BB n'aurait jamais ça à Jonas. Pour ce qui était de quitter Jaxson, B. avait bien trop peur que tout retombe sur Jonas, qui sait ce que son fiancé serait capable de lui faire s'il apprenait leur liaison. Pourtant elle n'avait qu'une envie, s'enfuir avec Jonas, loin très loin, juste eux deux. Nul doute que celui ci serait d'accord. Il ne cessait d'essayer de la pousser à le quitter, mais elle avait toujours peur et éviter le sujet pour protéger son Jonas. « - Quand tu seras majeur dans trois ans, tu arrêteras tout ça pas vrai ? » Elle répondit d'une vois hésitante, reposant sa tête sur le torse du brun, pour ne pas croiser son regard tandis qu'elle répondait. « - Je veux pas qu'il te fasses de mal, j'en mourrais de te perdre. » La vérité, c'est que si elle était certaine qu'en quittant Jaxson il n'arriverait rien à son homme cela fait bien des mois qu'elle aurait quitté son tortionnaire, mais elle avait tellement peur qu'il s'en prenne à Jonas. Elle ne supporterait qu'il lui arrive quoi que ce soit à celui ci. C'était peut être idiot aux yeux de beaucoup mais cela faisait tellement longtemps qu'elle vivait avec son Jonas à ses cotés que le perdre maintenant serait comme lui assenait un coup de couteau en plein coeur, lui enlevait son essence de vie. Elle n'y survivrait pas. Elle se blottit un peu plus dans les bras de son homme pour se rassurer elle même.

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(désolé c'est minablement court !)

Il l'écouta, la regardait. Ne réussissant à croiser son regard. Et puis il fût déçu par sa réponse. Un non dissimulé. Et sa tête bascula en arrière, s'appuyant contre le mur, il observa le plafond, et laissa sortir un soupire, comme s'il tentait de faire sortir de lui cette souffrance qu'elle venait de lui infliger. Une plaie au coeur, ce coeur contre lequel elle avait posé sa tête. Devait-il se faire à l'idée que jamais il ne l'aurait entièrement ? Qu'elle ne serait finalement qu'un rêve inaccessible, que si elle l'aimait, il devrait rester caché ? Le pourrait-il ? Car s'il pouvait vivre quelques années à l'attendre, il n'était pas certain de pouvoir vivre caché, tel un amoureux transi toute sa vie. Il l'aimait certes, mais cette situation ne lui plaisait guère et c'était une souffrance affreuse qu'il s'infligeait à rester près d'elle toujours. Même si sa présence lui faisait du bien, à ce moment là, les pensées se bousculant dans sa tête, il ne savait que dire, que faire. Et il se posa une question interdite. La quitter ? Et immédiatement, il balayait cette idée de sa tête, il en souffrirait trop, ressentirait un soulagement au début, et puis, il serait vide, vide d'elle qui l'emplissait, le faisait vivre depuis tout jeune. Le fait était que profondément, quelque part, il souffrait déjà beaucoup de tout ça. Elle ne savait pas ce que c'était elle. Certes elle avait un amant qui ne l'aimait pas, certes il la trompait, mais elle ne savait pas l'humiliation de devoir rester caché alors qu'il avait été le premier. L'humiliation de s'être fait prendre sa belle sans pouvoir rien y faire. Et bêtement, il lui en voulait à elle de ne pas essayer d'arrêter tout ça. C'était tellement irréel comme situation. Pourquoi lui ?

« J'ai pas peur de lui Bruna. Et puis, s'il ne t'aime pas. Pourquoi se battrait-il pour te garder ? »

Evitant son regard, fixant le plafond d'un air vide, Jonas se lançait alors dans de tristes réflexions, remettant en question son sort.

Il ne semblait pas comprendre pourquoi elle lui avait répondu ça. Il devait prendre cela pour une trahison de la part de la jeune brune. Il disait ne pas avoir peur de Jaxson. S'il savait. Elle savait de quoi il était capable. Son père s'en était vanté auprès du père de Bruna. Il lui avait dit que la dernière compagne de Jaxson avait osé le tromper celui ci avec un autre et que le couple avait étrangement disparu quand Jaxson l'avait appris. Ce à quoi le père de Bruna avait répondu: 'Ça c'est un homme pour ma fille ! Pas comme son Jonas là!' Bruna l'avait écouté et avait couru se réfugier dans sa chambre effrayée. Elle ne voulait pas qu'il s'en prenne à Jonas, elle ne le supporterait pas. Il n'avait pas peur mais elle si. Rien que de penser à cela, les larmes lui montèrent aux yeux, s'éparpillant bien vite sur ses joues roses. Elle releva sa tête pour s'apercevoir que Jonas avait les yeux tournés vers le plafond, elle reposa alors sa tête sur le torse du brun essayant de ne pas trop mouillé le tee shirt de celui ci avec ses larmes. Larmes qu'elle n'arrivait à contenir. Elle se demandait à quoi il pensait. Il reprit alors la parole comme pour répondre à ses interrogations intérieures. « - J'ai pas peur de lui Bruna. Et puis, s'il ne t'aime pas. Pourquoi se battrait-il pour te garder ? » Elle baissa les yeux vers le sol, avant de répondre la voix entrecoupé de sanglots qu'elle essayait tant bien que mal de retenir. Elle ne voulait pas infligé ça à Jonas, elle lui faisait déjà enduré tant de choses malgré elle. « - Mais moi j'ai peur Jonas ! Tu sais pas ce qu'il est capable de faire. Il a dit qu'il tuerait si quelqu'un venait à me toucher autre que lui. À ses yeux, je suis sa chose, son trophée qu'il est prêt à tout pour ne pas perdre. Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur Jonas. » Peut être valait-il mieux pour lui qu'ils se séparent, ainsi il serait en sécurité, pourrait reprendre sa vie et tant pis pour elle. Elle finirait par mourir sous les coups de son fiancé et personne ne la pleurerait plus puisque Jonas ne serait plus à ses cotés

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( encore supra court encore désolée )

Il baissa la tête vers elle, la regardant, restant stoïque face à ses larmes de jeune fille blessée et partagée entre deux hommes. Il resserra son étreinte sur elle, restant doux cependant, la serrant contre lui, le regard vide, perdu. Ses larmes ne lui faisait ni chaud ni froid, c'était cependant un devoir pour lui de la consoler, de rester près d'elle, et c'était naturellement qu'il le faisait. Car ça avait toujours été comme ça. Néanmoins son esprit était ailleurs. Loin. Très loin. Et ses explications ne l'atteignait pas. Il fixait un point derrière elle, sur le mur, lui caressant doucement le dos dans sa souffrance d'adolescent humilié. Il ne lui répondit pas, laissa planer un long silence. Ne souhaitant ni se mettre en colère, ni lui montrer qu'elle le blessait, il restait neutre, sans mot dire. Et bizarrement, il se demandait s'il ne devait pas lui montrer à quel point elle lui faisait du mal, si cela pouvait la faire basculer, la faire changer d'avis. Mais il ne voulait pas se rabaisser à ça. Il ne voulait pas se mettre dans tout ses états devant elle, préférant rester caché comme il le faisait, autant avec elle qu'avec lui même et dans un sens, il se mentait. A lui, à elle. Et dans un sens, il savait que tout ça ne finirait jamais, mais l'espoir fait vivre dit on, et il ne pouvait s'empêcher de penser qu'un jour, tout ça finirait. Au contraire de quoi, il ne serait qu'un martyre de plus, un martyre inconnu, anonyme détruit par l'amour.
La phrase de Bruna résonnait dans sa tête « Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur », se doutait elle seulement du malheur qu'il vivait actuellement ? Les choses auraient certes put être bien pire, même s'il n'arrivait pas à le concevoir. Le fait était qu'il souffrait. Par sa faute à elle ? Par sa faute à ce Jaxson, à ce père qui ne semblait l'apprécier guère. Et tout lui semblait alors si irréel. Comme décalé. Car avant, tout était bien plus simple:

« Et jsuis supposé rester dans mon coin sans rien dire ? Tu es son trophée et je dois vraiment la fermer ? Rester caché comme ça... dans son ombre alors que j'étais là bien avant lui ? Je sais ce que tu vas répondre. »

Il soupira lourdement et posa un regard sévère sur elle:

« Je peux rien faire. Toi non plus. Et, je peux pas te garantir de pouvoir continuer à faire ça toute ma vie. Te regarder vivre avec lui sachant que t'en souffre... sachant que... dans le fond bah... je pourrais plus jamais te récupérer. C'est impossible. Je pourrais pas. »

Elle pleurait, il la serrait contre lui. Pourtant, son regard était vide, limite froid. Un regard qui ne lui rappelait que trop son fiancé lorsqu'il la frappait alors qu'elle était à terre. Elle détestait ce regard, cela emplissait son coeur de terreur. Elle rabaissa la tête, fermant les yeux, essayant de se rassurer.« - Et jsuis supposé rester dans mon coin sans rien dire ? Tu es son trophée et je dois vraiment la fermer ? Rester caché comme ça... dans son ombre alors que j'étais là bien avant lui ? Je sais ce que tu vas répondre. » Il soupira, le coeur de Bruna se sera, elle sentait que ce qui allait suivre n'aller pas lui plaire, elle leva la tête vers lui, le regard sévère et noir de son amant était posé sur elle. À lui glacer le sang. « - Je peux rien faire. Toi non plus. Et, je peux pas te garantir de pouvoir continuer à faire ça toute ma vie. Te regarder vivre avec lui sachant que t'en souffre... sachant que... dans le fond bah... je pourrais plus jamais te récupérer. C'est impossible. Je pourrais pas. » Elle le regarda, les sourcils froncés d'incompréhension « - Bah vas-y quittes moi si t'attends que ça, vas-y ! Laisse moi crever seule, j't'en pris fait toi plaisir. Non parce que t'a raison moi j'adore la situation où on est franchement c'est le pied total tu peux pas imaginer. » Elle se recula, repoussant les bras qui avait été si longtemps son seul refuge, la boule au fond de la gorge, se retenant de pleurer. Non, elle ne devait pas pleurer par après ça, lui était fort, froid. Elle devait être comme lui, sinon elle était perdue. Ne l'était-elle pas déjà. Elle partit à son casier à une vitesse folle, et ramassa toutes ses affaires, referma son casier en claquant la porte. Ce qui fit sortir un pion de la vie scolaire du lycée. "Que faites vous là à cette heure mademoiselle Ventura. " « - J'ai une heure de trou, c'est pas interdit par le règlement de sortir pendant les heures de trous que je saches. » " Vous vous foutez de moi ! ... " « - Oui régulièrement même ! » " Petite insolente ! Vous êtes coller ! " « - Pourquoi pas exclu tant qu'on y est tocard ! » " Sortez immédiatement de ce lycée ! " « - Avec grand plaisir ! » Le sac blindé sur l'épaule elle avançait d'un pas déterminé vers la sortie, le coeur vide. Un immense trou avait pris la place de son coeur, elle avait mal, elle ne devait rien laisser paraître surtout pas.

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